Les objectifs et bénéfices
Le rôle médiateur du chien est d’intervenir de différentes manières lors des séances en fonction des bienfaits que nous souhaitons apporter à la personne ciblée et des objectifs qui ont pu être mis en place. Ceux-ci se divisent en plusieurs grands axes : fonctions cognitives, habiletés motrices et psychosociaux. Le chien permet par ailleurs une mise en contact et une mise en confiance. Il n’est pas forcément actif par lui-même tout au long d’une séance mais sa seule présence peut avoir un rôle tout aussi important.
Tous les ateliers proposés par Love Dogs, la communication, le relationnel et la motricité, sollicitent en particulier trois fonctions sensorielles à savoir la vue, le toucher et l’ouïe.
La vision
La vision est probablement l’un des sens les plus développés en médiation animale, particulièrement par l’interaction des regards. En effet, les personnes suivent des yeux la progression des animaux, cherchent à croiser leur regard ou bien celui de l’intervenant en quête de l’approbation de leurs gestes dans certains cas. Ce sens est au centre de la communication également, qu’elle soit verbale (la personne regarde le chien auquel elle s’adresse) ou non verbale. La vision est également travaillée au travers de la reconnaissance du pelage du chien, de sa couleur.
De plus, les activités proposées comme l’approche du chien, le brossage, les caresses, la mise en laisse… sollicitent la vue. De même, l’utilisation de pictogrammes ou de photos d’animaux ou d’accessoires peuvent être proposés afin de les identifier lors d’ateliers sollicitant la mémoire et la reconnaissance d’objets.
Le toucher
Le toucher est l’autre sens le plus exploité en médiation canine, car il est le deuxième élément essentiel à la communication et à l’expression des émotions par le biais des caresses. Il induit un sentiment de sécurité.
De nombreuses activités nécessitent également de toucher et de manipuler le chien : brossage, mise en laisse, apprentissage de différentes textures, etc. Toutes les activités impliquant la motricité fine, font intervenir le toucher.
Par ailleurs, les personnes doivent aussi apprendre à aborder le chien de manière douce et non brutale, de même elles doivent contrôler leur force car si elles serrent trop, le chien refusera le contact. Les bénéficiaires doivent également accepter le contact du chien.
Les expériences sensorielles sont alors multiples et l’apprentissage riche. Le patient apprend la maîtrise de soi, aussi bien émotionnelle que physique.
L’audition
L’ouïe peut intervenir pour la compréhension de l’animal. En effet, selon son état d’esprit, le chien peut émettre un panel de sons différents. L’intervenant peut alors apprendre aux patients à tendre l’oreille à ces bruitages et à les interpréter. Il peut de plus organiser un atelier où les personnes devront associer un animal à son cri caractéristique, au travers d’images et de bandes sonores. Outre les stimuli sensoriels, cela permet d’exercer la mémoire et les associations d’idées.