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A travers les ateliers de communication, le chien amène la personne à se confier, à discuter, à être curieuse et à chercher la communication qu’elle soit verbale ou non.

L’échange

Il est plus facile par le biais du chien médiateur, d’induire et d’entretenir une forme de communication, particulièrement grâce à la diversité des communications possibles avec l’animal. Mais au-delà, il peut être un lien vers une communication avec les autres personnes, tel un facilitateur social et relationnel.

En médiation animale, on peut travailler sur la communication de la personne à trois niveaux :

  • Une communication, qu’elle soit tactile, visuelle, gestuelle ou verbale, s’engage avec le chien dès son arrivée. Il est souvent plus facile de soutenir le regard de l’animal que d’un être humain, aucun jugement n’est à craindre de sa part. La personne peut vivre ainsi un moment privilégié avec l’animal, reposant et riche d’émotions pour elle, qu’il est bon de respecter et de ne pas interrompre.
  • En séance individuelle, le chien sert de catalyseur de communication. Le patient se confie plus qu’il ne le ferait d’ordinaire. Il peut même narrer des événements qu’il n’a jamais confiés auparavant.
  • Lors d’une séance en groupe, le chien stimule la communication collective. Il entraîne inévitablement un sujet de discussion, qu’il soit initié ou non par l’intervenant.

La phasie

C’est la capacité de s’exprimer, de comprendre le langage qu’il soit parlé ou écrit. L’aphasie est la perte partielle ou totale de cette faculté, malgré l’intégrité anatomique et fonctionnelle des organes de la phonation (langue, larynx), et indépendamment de toute atteinte neurologique d’origine sensorielle (sans difficultés d’audition ou de vue).

Le chien par sa communication non verbale et l’affectivité qu’il déclenche, va permettre de développer les capacités nécessaires à la communication. Plusieurs supports (memory, jeux des différences, pictogrammes, etc.) vont aider l’enfant à s’exprimer.

Le ressenti et l’expression d’émotions

Les émotions sont des réactions affectives transitoires de grande intensité, le plus souvent provoqué par une stimulation venant de l’environnement. Il peut s’agir de la peur, la surprise, la joie, la tristesse, la colère, le dégoût…

Le simple fait d’être en présence du chien, et au-delà de partager des activités à ses côtés, permet de s’ouvrir au monde extérieur et de là, aux autres individus ; d’échanger, que ce soit avec l’animal ou les autres personnes présentes ; de retrouver une paix intérieure en évacuant ou dépassant ses conflits et en allant par-delà ses propres limites.

Ces différents éléments induisent des sentiments, des émotions, plus ou moins complexes, que nous pouvons assez facilement observer. Des regards chargés de tendresse, des sourires, des rires retrouvés, mais aussi dans l’attitude, les expressions du visage… sont autant d’indices qui permettent d’affirmer qu’une personne a ressenti des émotions au contact de l’animal.

Il est préférable que cela soit des émotions positives afin de ne pas provoquer de malaise chez la personne, ni de refus et de ne pas aggraver sa situation. Même si d’un autre côté, on peut se demander si des émotions négatives, chez quelqu’un qui ne ressent plus d’émotions, qui est déconnecté de son environnement, ne seraient pas un premier outil pour le faire sortir de son repli. Ressentir des émotions, quelles qu’elles soient, c’est être vivant.

 Objectifs de communication Exemples d’ateliers proposés
Echange  –        Raconter une histoire au chien
–        Jeu des 7 familles animales
–        Jeu des différences
Ressenti et expression d’émotion –        Expliquer son humeur du jour au chien
–        Cartes des émotions
Phasie –        Puzzle
–        Memory